Por um conceito ampliado de liberdade: sobre a bi-implicação de autonomia e heteronomia

Abstract

Il s’agit de travailler ici avec un problème déjà classique dans la tradition philosophique : celui de la liberté. Il est légitime, donc, d’établir préalablement comme question générale de la recherche ce que se formule de la façon suivante : « qu’est-ce que la liberté ? ». Cependant, si le problème lui-même n’est pas une nouveauté, il est le geste philosophique choisi pour approcher ce concept qui caractérise sa spécificité et, par conséquent, justifie le besoin d’un réexamen. Ce geste est celui de la séparation, bien entendu que ce qui est derrière, qui guide et nourrit, c’est une philosophie levinassienne de la différence. Ainsi, la question se complexifie et devient plus qu’une question sur le concept de liberté. Son rôle dans le cadre d’une philosophie de la différence se pose de façon fondamentale pour la dynamique argumentative qui sera présentée. On maintiendra la thèse suivante : la liberté n’est pas quelque chose dont les limites sont délimitées seulement par l’autonomie, mais aussi par l’hétéronomie. L’organisation se fait en trois chapitres. Dans le premier, on essaie d’établir les perspectives initiales de ce qui sera développé dans les deux chapitres suivants. Dans le deuxième, on explique la façon dont le concept de séparation s’accomplit phénoménologiquement et comment il implique deux sens de la liberté, un sens négatif (de l’intériorité) et un sens positif (de l’extériorité). Dans le dernier chapitre, il sera démontré que si la séparation détermine deux sens de la liberté, elle a aussi une conséquence immédiate pour les concepts de temps et langage. Ainsi, partant de la notion de diachronie et de la différence entre le Dire et le Dit, il sera possible de soutenir qu’il y a un temps et un langage de la liberté.