Memória e conflitos: um estudo das contradições na edificação do passado santo-angelense

Abstract

That memory and legal principles clash in the field of heritage is clear even from a inattentive observation of the heritage scene in any locality. But, if the built historical heritage is, as the legal documents claims, any building classified as of significant importance by some arm of the State, if this is so, why does a county like Santo Ângelo/RS (Brazil), which has legislative statements at all heritage levels – local, state, national and international – have difficulties in guaranteeing the preservation of listed protected cultural properties? What makes something memorable, why and for whom? In order to understand the contradictions of the heritage scene, the disputes over organized memory and identity from Missões, I propose a documentary study of heritage disputes in the county of Santo Ângelo. This is because the location is ideal for this research, its medium size facilitates the identification of conflicts between the narrated life story and the specific memory resulting from the memory framing work undertaken due to the recognition of the location as heritage by the authorities. Here I ask, what makes it possible to understand the legitimacy of legislative heritage statements in practice? If and by whom are these appointments recognized? Whose interest, are they? There is undoubtedly a latent rationality that guides the public disputes between agents against or in favor of patrimonialization. It is the purpose of this research to identify the roots of these contradictions and therefore the disputes over what should or shouldn’t be considered memorable in the county

Que la mémoire et les principes juridiques s’affrontent dans le domaine du patrimoine ressortent clairement d’une observation fugace de la scène patrimoniale dans n’importe quelle localité. Mais si le patrimoine historique bâti est, comme le prétendent les documents juridiques, tout bâtiment classé d'importance significative par une branche de l'État ; Si tel est le cas, pourquoi une municipalité comme Santo Ângelo/RS (Brésil), qui dispose de déclarations législatives à tous les niveaux du patrimoine – local, étatique, national et international – a-t-elle des difficultés à garantir la préservation des biens classés ? Qu’est-ce qui rend un bien mémorable, pourquoi et pour qui ? Afin de comprendre les contradictions de la scène patrimoniale, les conflits sur la mémoire organisée et l'identité missionnaire, je propose une étude documentaire des conflits patrimoniaux dans la municipalité de Santo Ângelo. En effet, le lieu est idéal pour cette recherche, sa taille moyenne facilite l'identification des conflits entre le récit de vie raconté et la mémoire spécifique le fruit du travail de cadrage mémoriel entrepris en raison de la reconnaissance du lieu comme patrimoine par les autorités. Ici, je demande : qu’est-ce qui permet de comprendre la légitimité des déclarations législatives sur le patrimoine dans la pratique ? Si et par qui ces nominations sont-elles reconnues ? À qui s’adressent-ils ? Il existe sans aucun doute une rationalité latente qui guide les disputes publiques entre agents contre ou en faveur de la patrimonialisation. Le but de cette recherche est d'identifier les racines de ces contradictions et donc les disputes sur ce qui doit être considéré comme mémorable ou pas dans la commune.