As eremitas da beleza: recortes etnográficos sobre estética facial contemporânea em Santa Maria – RS

Abstract

Face, facette, contenance, traits, apparence, physionomie: tous synonymes de visage. C'est à travers lui que la préoccupation,, commence avec l'imaginaire et l'expérience de la beauté et un voyage pour l'harmonie du visage, ce qui est fondamental pour cette thèse. Cependant, son thème réside dans la compréhension de la façon dont les individus ont vécu leurs trajectoires sur la beauté du visage dans un contexte très actuel de la société occidentale. Pour ce faire, nous avons envisagé de réfléchir à une Anthropologie de la Beauté qui s'appuie sur quatre grands champs de l'Anthropologie Sociale : le corps, la consommation, les sens et le numérique. Il s'agit d'une ethnographie au salon de beauté Lucimar Casagrande Coiffeurs, à Santa Maria, Rio Grande do Sul (Brésil), qui combine l'observation participante avec des entretiens semi-directifs avec 20 interlocuteurs, le personnel du salon, avec des témoignages d'autres professionnels du domaine de santé qui travaillent dans le domaine de l'harmonisation faciale. En combinant cette littérature avec la recherche ethnographique sur la beauté, qui se déroule dans les espaces de la ville de Santa Maria, dans la période de 2020 à 2023, en effectuant une lecture qui part des sociabilités, il a été observé qu'il n'y a plus de déconnexion sur la beauté vivante et les médias numériques, qui à leur tour rendent les femmes encore plus exposées aux représentations des idéaux de beauté. Nemoin, leurs propres plasticités esthétiques leur garantissent une certaine autonomie en matière de beauté. De plus, pensant également à une relation complexe entre beauté et technologie, la pandémie de COVID-19, contexte dans lequel cette thèse est développée, a contribué à un remodelage des désirs de soins et d'interventions du visage. La vieille quête de l'harmonie faciale qui accompagne les femmes dans leurs différentes étapes de la vie et dans tous les contextes a gagné de nouveaux formats marketing grâce à la mise en place de l'Harmonisation Faciale, qui à son tour est devenue un phénomène qui fait partie, mais fait partie, à part la beauté ellemême, suivant les comportements et les choix des sujets et leurs expériences. La recherche a trouvé une intensification des expériences esthétiques avec l'émergence de nouvelles pratiques sur la beauté, qui est cumulative, et aujourd'hui, commercialement transformée en harmonisation faciale. L'investissement esthétique dans les espaces de beauté reflète les discursivités d'un investissement en soi, qui résulte de l'augmentation de la pression esthétique à travers les processus de personnalisation omniprésents sur les réseaux sociaux et internet auxquels nous sommes tous exposés. Pourtant, même avec toutes les possibilités qu'offre l'éventail des informations esthétiques qui s'ouvrent, les femmes construisent leur esthétique personnelle, de manière quasi artistique, entre le particulier et le collectif, l'individuel et leur société, dans laquelle chacune a, dans une certaine mesure, sa propre temporalité, sa subjectivité et son identité.

Face, front, facet, countenance, features, appearance, and physiognomy are all synonymous with the face. It is through it that the concern, the search, begins with the imaginary and the experience of beauty and a journey for facial harmony, which is fundamental for this thesis. However, its theme lies in understanding how individuals have lived their trajectories of facial beauty in the very current context of Western society. To accomplish this purpose, we envisioned thinking about an anthropology of beauty that is based on four major fields of social anthropology: the body, consumption, the senses, and the digital. This is an ethnography at the Lucimar Casagrande Coiffeurs beauty salon, in Santa Maria, Rio Grande do Sul (Brazil), which combines participant observation with semi-structured interviews with 20 interlocutors, the salon staff, and reports from other professionals from the field of health who work in the field of facial harmony. Combining this literature with the ethnographic research on beauty, which unfolds in the spaces of the city of Santa Maria, in the period from 2020 to 2023, and carrying out a reading that starts from sociabilities, it was observed that there is no longer a disconnection between living beauty and digital media, which in turn makes women even more exposed to representations of beauty ideals. However, their own aesthetic plasticities guarantee them a certain autonomy in terms of beauty. In addition to thinking about a complex relationship between beauty and technology, the COVID-19 pandemic, the context in which this thesis is developed, has contributed to a remodeling of desires for facial care and interventions. The old quest for facial harmony that accompanies women in their various stages of life and in all contexts has gained new marketing formats through the establishment of Facial Harmonization, which in turn has become a phenomenon that is part of, but is apart from, beauty itself, following the behaviors and choices of subjects and their experiences. The research found an intensification of aesthetic experiences with the emergence of new practices about beauty, which are cumulative and, today, commercially transformed into facial harmony. The aesthetic investment in beauty spaces reflects the discursivities of an investment in oneself, which results from the increase in aesthetic pressure through the ubiquitous personalization processes on social networks and the internet to which we are all exposed. However, even with all the possibilities offered by the range of aesthetic information that opens up, women build their personal aesthetics, in an almost artistic way, between the particular and the collective, the individual and their society, in which each one has, to some extent, its own temporality, subjectivity, and identity.